Depuis des décennies les problèmes s’accumulent en Guadeloupe!
Depuis des décennies les problèmes s’accumulent en Guadeloupe!
Depuis des décennies les problèmes s’accumulent en Guadeloupe. L’accès à l’eau potable, l’accès à l’emploi, le manque de moyens pour les hôpitaux, etc.
En ce qui concerne la distribution de l’eau potable, la vétusté des installations fait que des millions de tonnes d’eau sont gaspillés. L’eau potable se déverse partout sur l’île sans profiter aux populations qui sont obligées d’acheter des millions de packs d’eau pour pouvoir, boire, faire à manger. Se laver est un parcours du combattant. Les conduites d’eaux et canalisations sont partout, éventrées.
La plupart des foyers, voir la quasi-totalité des communes se voient privés d’eau, ou subissent des coupures récurrentes.
Les enfants, par exemple, se rendent à l’école avec des packs d’eau. Les parents eux, n’ont pas la certitude d’avoir de l’eau, pour pouvoir faire à manger. Ils sont obligés de s’organiser avec « les moyens du bord » pour que leur famille puisse se doucher. Car, oui malgré tout, l’hygiène prime. Alors, il faut compter sur un seau d’eau ou un bidon d’eau, pour se laver en plein air. Les gens sont en mode camping tous les jours alors, qu’ils ont une maison avec tous les équipements et sanitaires pour vivre plus décemment. Sauf que, lorsque l’on ouvre le robinet, l’eau ne sort pas, à cause des raisons évoquées plus haut!
Le problème d’accès à l’eau potable est aussi un grand problème pour les séniors de la Guadeloupe. Selon toujours une étude de l’INSEE, datant du 1er janvier 2020, les Guadeloupéens de 60 ans et plus représentent 28 % de la population, et les 75 ans et plus 9 %, soit presque 40% de la population de la Guadeloupe. Ces Seniors, n’ont-ils pas mérité du repos, et l’absence de tracas lié à l’accès à l’eau potable ?
En vérité, en ce qui concerne la distribution d’eau potable en Guadeloupe, il faudrait repenser et refaire toutes les infrastructures de distribution d’eau potable de l’île. Il faudrait que l’État Français investisse dans ce sens, dans ce territoire qui se sent abandonné !
En Guadeloupe, l’emploi aussi est problématique, l’économie de l’île repose essentiellement sur la fonction publique (17,9% de l’ensemble des salariés). L’économie de l’île n’a pas été assez diversifiée par les pouvoirs publics. Et le taux de chômage frôle en Guadeloupe, les 20% (17 % de la population active âgée de 15 ans ou plus en moyenne pour l’année 2020) sources INSEE). Ces chiffres sont insoutenables, et sont sources de tension énormes pour un territoire. Cela induit également, de grandes distorsions sociales et économiques, entre ceux qui ont la chance d’avoir un emploi, et ceux qui n’en ont pas. Le taux de chômage des 15-29 ans est, par exemple de 35%, ce qui est dramatique pour ce département Français, d’outre mer !
De plus la pandémie du covid, le faible taux de vaccination, sont venue dégrader un peu plus secteur touristique en berne depuis quelques années déjà.
En dehors de l’emploi, le coût de la vie est plus cher de 12,5% avec l’écart Fisher, et de 17% plus cher, en prenant comme référence le panier de consommation des ménages de métropole, Voici les différents écarts constatés par L’INSEE (l’institut national des statistiques et des études économiques), en 2015 pour la Guadeloupe.
Les écarts de prix par grandes fonctions entre les DOM et la France métropolitaine (écarts de Fisher en mars 2015).
Quant à l’hôpital en Guadeloupe, il manque de moyens et d’effectifs plus que partout en France métropolitaine. (Manque d’oxygène pour les malades du Covid-19, vétusté des locaux, et des matériels médicaux, Manque de personnels, surcharge de travail, mauvaise gestion des hôpitaux Guadeloupéens.
De plus, le secteur agroalimentaire empoisonne les habitants de l’île avec des produits 50% plus sucrés (aliments et boissons) qu’en métropole. Ce qui fait exploser, les cas de diabète sur l’île. Un projet de loi devait diminuer les taux de sucre dans les produits alimentaires pour l’île française, le texte a été voté, mais peine à être mis œuvre par les grands groupes agroalimentaires. Ceux-ci surdosent volontairement de nombreux produits alimentaires vendus dans l’île, sous prétexte de convenir au marché local et au goût local. Ceci en dépit de toutes considérations de santé.
Globalement, ce qui se passe en Guadeloupe est intolérable, et ne pourrait pas se passer ainsi, si ce territoire avait été en métropole.
Dans quelle ville où région en métropole, la distribution d’eau est aussi chaotique, irrationnelle, et anti-écologique? Dans quel territoire de la métropole 60% de l’eau potable produite fini dans la nature, sans être distribuée aux habitants, parce que les canalisations sont percées de toute part? Et que la population est obligée d’acheter des packs d’eau 365 jours sur 365 jours pour pallier aux manquements de l’administration et des politiques, de la Guadeloupe et de la métropole. Quel territoire en métropole peut supporter un taux de chômage proche de 20%?
Quel territoire de métropole peut supporter un hôpital public en faillite, sous-équipé, et en sous-effectif?
Globalement, la Guadeloupe, et les Guadeloupéens se sentent abandonnés, comme sacrifiés par l’État Français, par la métropole Française. La Corse qui elle aussi est une île, a l’avantage d’être aux portes de l’Europe et proche de la métropole Française. Mais ses problèmes sont bien mieux gérés que les problèmes des territoires d’outre-mer. Si on y arrive en Corse, ça devrait être possible d’y arriver en Guadeloupe, en Martinique et ailleurs. Loin des yeux, loin du cœur, cela résume un peu la situation et les ressentis des DOM TOM, de la Guadeloupe et des Guadeloupéens!