La gifle à Emmanuel Macron est symptomatique d’une société de plus en plus violente.

La gifle à Emmanuel Macron est symptomatique d’une société de plus en plus violente.

La gifle qui a été donnée au président Macron est un signe supplémentaire de la banalisation de la violence dans la société Française. Et du non-respect des personnes et des institutions.

Le président Macron n’a pas à être agressé physiquement. Et encore moins, dans le cadre de sa fonction, et de sa mission présidentielle. C’est comme si quelqu’un vous agressait physiquement sur votre lieu de travail, selon que cette personne est en désaccord avec vous, ou qu’elle juge que vous faites mal votre travail. (Toutes choses étant, par ailleurs, relatives).

Ce comportement violent est inadmissible, et cela l’est d’autant plus que beaucoup de représentants, agents de l’état, et d’élus, notamment des maires de communes, sont victimes d’agressions verbales et physiques beaucoup plus brutales, que celle subie par le chef de l’état Français. Ces élus de proximités, se font parfois sévèrement rosser. Et là, pas de services de sécurité pour intervenir, pour faire tampon, et pour neutraliser le ou les agresseur(s).

On peut dire que l’intégrité physique des élus est de plus en plus menacée, dans une société de plus en plus violente.

En vérité, les violences physiques, verbales, xénophobes, et sexistes sont de plus en plus courantes. Et les niveaux de barbarie sont de plus en plus prégnants. Les crimes contre les autorités, les élus, et les personnes, sont de plus en plus ignobles et atroces.

Il nous faut donc retrouver ensemble, le sens du respect, le sens du respect de l’autre, de son intégrité morale et physique. Le sens du respect des autorités, des élus, et des personnes dépositaires de l’autorité publique.

Ce n’est pas parce qu’on endosse une fonction, ou un uniforme que l’on doit devenir la cible de déséquilibrés de tous bords.

Il faut que les élus, les fonctionnaires, les agents de l’état, soient respectés et protégés, tout comme l’ensemble des citoyens. Et que nous trouvions ensemble, en France, les solutions, pour enrayer le cycle de la violence dans lequel se complaisent une partie de nos concitoyens.

La claque à Emmanuel Macron est l’arbre qui cache la forêt, dans une société où les différends se règlent de plus en plus par la violence, et non par le dialogue, et les arguments. Il faudrait qu’ensemble, nous luttions tous contre la violence, sous toutes ses formes.

Afin que, les populations, les fonctionnaires, les élus n’aient pas à vivre dans la peur, et la crainte, qu’on les attaquent physiquement, ou moralement, eux et les leurs.