Le drame de la résistance aux antibiotiques !
Le drame de la résistance aux antibiotiques !
L’humanité est-elle en train de perdre la guerre contre les microbes ?
Et si l’un des plus grands dangers que court actuellement l’humanité résidait dans la résistance aux antibiotiques. Ce danger est silencieux, insidieux, et rampant.
Parce que, depuis des décennies, l’être humain contribue à donner l’avantage aux microbes, et aux virus, aux dépens de sa propre survie, et son immunité collective.
À force de donner, et parfois à titre préventif, les mêmes antibiotiques aux animaux d’élevages, qu’aux êtres humains. Les microbes et les virus ont développé une résistance accrue, à un bon nombre d’antibiotiques créés par l’homme pour sa survie et son bien-être !
Mêmes combinés, ce qui est le summum d’une thérapie, les antibiotiques sont devenus complètement inefficaces contre certains microbes, et virus, pour lesquels nous n’avons plus de traitements, et de moyens lutter. De ce fait, les virus et les microbes répandus au sein de certaines populations se transforment en pandémies, en épidémies incurables ! Pour lesquels nous disposons de zéro remède à l’échelle mondiale ! Nous sommes arrivés à un stade catastrophique, où les dernières classes d’antibiotiques, les plus performants, sont devenus, même combinés, inefficaces faces aux virus et microbes standard, et ultrarésistants.
En effet, les microbes mutent en s’échangeant, et en s’appropriant la résistance aux classes d’antibiotiques. Ce sont des informations et des formes apprentissages qu’ils sont capables de se transmettre, d’un microbe à un autre, sans que ce soit d’ailleurs , la même famille, ou classe de microbes.
De ce fait, on se retrouve désormais, face à des microbes, qui fort de ses échanges, et apprentissages, sont devenus résistants à tous nos antibiotiques, même les plus performants, mêmes combinés ! C’est comme de jeter tout son potentiel d’armement contre un ennemi pour l’abattre, et que celui-ci reste stoïque, sans aucune égratignure, tandis que nous sommes à l’agonie !
C’est pourquoi l’ONU et l’OMS classent la résistance aux antibiotiques, dans le top 3 des périls qui menacent sérieusement l’humanité.
À horizon 2050, on estime le nombre de morts liés à la résistance aux antibiotiques, à 10 millions de morts par an, si aucune solution n’est trouvée, et drastiquement appliquée. Les laboratoires pharmaceutiques fabriquent certes des remèdes pour combattre les maladies, mais ils ont largement contribué à éduquer et à renforcer la résistance des microbes, et des virus, aux antibiotiques ! Ceci, en banalisant, et en introduisant massivement dans l’agriculture, et l’élevage, certaines classes d’antibiotiques qui auraient dû constituer une ligne de défense sûre et inviolable pour l’humanité.
Les industries pharmaceutiques et chimiques du secteur agroalimentaire sont largement fautives, car elles ont massivement fourni des antibiotiques destinés à la santé de l’homme, à l’agriculture, et à l’élevage. Ce qui a permis, aux microbes, de muter et de résister aisément, à ces classes d’antibiotiques.
Économiquement parlant, le coût mondial sur 35 ans, des dégâts de la résistance aux antibiotiques, serait de 100 mille milliards de dollars, soit 2 à 5 % du PIB mondial à horizon 2050, dixit Jim O’Neill ( Ancien membre du gouvernement Britannique, et porteur à l’ONU, du dossier de la résistance aux antibiotiques )
Au-delà des coûts économiques, le coût humain qui serait de 10 millions de morts annuels est extrêmement élevé, et relève d’une hécatombe, et d’une catastrophe humaine majeure. Aujourd’hui, l’humanité est dans une impasse, par rapport aux microbes et virus qui pourraient décimer une bonne partie de l’humanité, en l’absence de nouvelles molécules, et bactéries synthétisables en nouveaux antibiotiques.
Pour ces raisons, il devient impérieux de stopper les causes de la résistance aux antibiotiques, des bactéries, des microbes et des virus. Il devient impérieux de distinguer les antibiotiques réservés aux traitements des humains, de ceux utilisés dans la chaîne alimentaire, animale et végétale.
Il devient impérieux de faire du thème de la résistance aux antibiotiques, l’un des enjeux majeurs de l’humanité ! Au même titre que le réchauffement climatique, dont les enjeux et les impacts sont colossaux et cruciaux pour le futur de l’homme ! Ces enjeux sont nationaux, internationaux, et supranationaux. De fait, des entités comme l’Union Européenne, l’ONU et l’OMS devraient peser de tous leurs poids pour permettre de régler ce problème majeur, qui est un problème de santé planétaire, mais aussi d’alimentation et de suffisance alimentaire planétaire !
La question fondamentale étant : comment produire sainement et naturellement, des denrées alimentaires en suffisances, sans mettre en péril notre santé, et les écosystèmes dont nous dépendons ?
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