Poème contre le Féminicide
Poème contre le Féminicide
L’âme en pleurs.
Visage tuméfié.
Air humilié.
Battue, rebattue.
Par un cœur, pourtant aimé.
Tu te débat.
Malmenée, ridiculisée, humiliée.
À l’extrême.
En public.
En secret.
Dans le secret.
Avec des regrets.
Parfois sincères.
Parfois pas.
Mais qu’importe.
La douleur est là.
Elle persiste.
La déchirure est là.
Et tu endures ça. Écartelée.
Jours après jours.
Tes enfants endurent ça.
Jours après jours.
Que faire?
Se cacher .
Se détacher?
Hurler .
Pleurer .
S’enfuir?
Fuir .
Oui, fuir!
Trouver un refuge.
Une oasis.
Un havre de paix.
Réclamer justice.
Mettre fin aux souffrances.
À la douleur, et aux angoisses.
Quitter l’homme violent.
Au plus vite.
Sans tergiverser.
Avant de perdre sa vie.
Et celle de ses enfants.
Vivre et revivre.
Sans plus tarder.
Être aimée.
Protégée.
Vivre dans le bonheur.
Vivre dans la joie.
Pour soi.
Pour ses enfants.
Loin de la fureur incontrôlée.
Loin de l’ouragan.
Qui ravage tout.
Même jusque dans l’âme.
Et détruit l’amour plein de promesses.
Qui pourtant existait.
Et qui a laissé la place, à la terreur.
Et à d’autres sentiments.
Moins glorieux.
Les ténèbres ont obscurci le ciel bleu.
Mais le soleil vient toujours après la pluie.
Il faut fuir.
Surtout ne pas rester !
Et parler.
Oser parler.
Dire la vérité.
Celle qui n’est pas belle à dire.
Celle qui n’est pas belle à voir.
Trouver une issue.
Vite, vite, vite !
Sans plus tarder et sans détour.
Hurler, pleurer, s’en aller !
Ne plus revenir !
Fuir, fuir, fuir !
© Poème de Octave Avouyi-Dovi
L’âme en pleurs.
Visage tuméfie.
Air humilié.
Battue, rebattue.
Par un cœur, pourtant aimé.
Tu te débat.
Malmenée, ridiculisée, humiliée.
À l’extrême.
En public.
En secret.
Dans le secret.
Avec des regrets.
Parfois sincères.
Parfois pas.
Mais qu’importe.
La douleur est là.
Elle persiste.
La déchirure est là.
Et tu endures ça. Écartelée.
Jours après jours.
Tes enfants endurent ça.
Jours après jours.
Que faire?
Se cacher .
Se détacher?
Hurler .
Pleurer .
S’enfuir?
Fuir .
Oui, fuir!
Trouver un refuge.
Une oasis.
Un havre de paix.
Réclamer justice.
Mettre fin aux souffrances.
À la douleur, et aux angoisses.
Quitter l’homme violent.
Au plus vite.
Sans tergiverser.
Avant de perdre sa vie.
Et celle de ses enfants.
Vivre et revivre.
Sans plus tarder.
Être aimée.
Protégée.
Vivre dans le bonheur.
Vivre dans la joie.
Pour soi.
Pour ses enfants.
Loin de la fureur incontrôlée.
Loin de l’ouragan.
Qui ravage tout.
Même jusque dans l’âme.
Et détruit l’amour plein de promesses.
Qui pourtant existait.
Et qui a laissé la place, à la terreur.
Et à d’autres sentiments.
Moins glorieux.
Les ténèbres ont obscurci le ciel bleu.
Mais le soleil vient toujours après la pluie.
Il faut fuir.
Surtout ne pas rester !
Et parler.
Oser parler.
Dire la vérité.
Celle qui n’est pas belle à dire.
Celle qui n’est pas belle à voir.
Trouver une issue.
Vite, vite, vite !
Sans plus tarder et sans détour.
Hurler, pleurer, s’en aller !
Ne plus revenir !
Fuir, fuir, fuir !