L’eau une ressource chère à ne pas financiariser!
L’eau une ressource chère à ne pas financiariser!
L’eau la ressource naturelle la plus importante sur Terre!
En Australie et aux USA, en Californie en particulier, l’eau est dorénavant financiarisée par le capital. Les agriculteurs se retrouvent dès lors dans la situation de devoir vendre leurs exploitations agricoles, et leurs fermes, car ils ne peuvent plus payer cette ressource indispensable à leur activité, et devenues trop cher pour leurs bourses.
De ce fait, il ne demeure que les grands exploitants agricoles capables de rivaliser avec les grands opérateurs financiers et spéculateurs de l’eau. Et qui, par ailleurs, par souci d’une rentabilité extrême, pour pouvoir acheter de l’eau à la bourse de l’eau, les exploitations agricoles survivantes ne produisent que de la monoculture, là où auparavant, il y avait de la diversité, au niveau de la production agricole.
Le secteur de l’agriculture en Australie et en Californie connaît une concentration extrême, qui favorise une monoculture plus rentable (amandes, etc.), et qui cependant ne répond plus au besoin premier de nourrir la population, en diversifiant les aliments produits ( fruits, légumes, céréales, etc.).
Depuis que la finance s’est emparée de la ressource eau en tant que produit financier, l’accès à l’eau, sa quasi gratuité est est mise à mal.
Le plus surprenant, dans tout ça, est que certaines ONG, et / ou organisations de lutte pour la préservation de l’environnement soutiennent la mainmise de la finance sur la ressource eau.
Elles arguent que si l’eau est achetable en bourse, elles peuvent l’acheter et la redistribuer là où la nature en a besoin.
Nous, nous pensons que l’eau POTABLE doit être une ressource gratuite gérée en direct par les États. Car les enjeux de son approvisionnement, de sa distribution, et de son traitement, sont tels qu’il n’est pas raisonnable, ni souhaitable que l’eau dépende du secteur privé et de la finance.
En effet, il devient indispensable que les états aient des plans et des visions à long terme pour l’approvisionnement, l’acheminement, la distribution, le traitement et la gratuité de l’eau.
Car, nous savons, dès à présent, que des zones entières seront exposées aux pénuries d’eau. Les états doivent trouver des solutions publiques pour les zones habitées ou exploitées, qui sont en déficit d’eau. Les États doivent garantir à tous, un accès gratuit à l’eau potable, comme une liberté individuelle inaliénable!
Cette tâche ne serait être confiée au secteur privé, et encore moins à la finance, dont l’objectif premier est de faire du cash pour les actionnaires, souvent en dépit du bon sens, et de l’intérêt commun!
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