Effet papillon et spéculations sur les matières premières indispensables à la vie.
Effet papillon et spéculations sur les matières premières indispensables à la vie.
Personnellement, je milite pour l’abolition des spéculations sur les matières premières indispensables à la vie. Car, ces spéculations irrationnelles sur les matières premières vitales entraînent des troubles dans bien des parties du monde!
En effet, elles affament des peuples là, et créent des instabilités et des guerres, ici et là.
Elles modifient le prix de l’essence et de ses dérivés ici, en augmentant les bénéfices des pays producteurs, et des compagnies pétrolières. Les spéculations sur les cours des matières premières essentielles produisent l’augmentation du prix du blé, et d’autres denrées alimentaires de première nécessité, ici et là.
Des populations sont affamées à cause des décisions prises à Wall Street, à la City, à Amsterdam, ou encore à Paris. Elles sont affamées, puis se révoltent à cause de la faim, de la précarité, et l’insécurité, et l’instabilité économique, et politique dans leur pays.
Pays qu’elles finissent par quitter, ce qui crée des flux migratoires vers les pays qui sont les déclencheurs à distance, de ces crises.
À cause des répercussions sur les populations humaines, il faudrait un moratoire international qui interdise les spéculations boursières sur les matières premières agricoles et alimentaires, et essentielles, pour l’existence (l’eau, les aliments, l’essence, l’air pur, etc.).
Car, des vies dépendent de nos choix. De plus, les racistes qui déplorent l’envahissement de leurs terres par les migrants, à la recherche de vies meilleures, devraient, en vérité, s’en prendre aux lois qui ont rendu possibles les spéculations sur les matières premières, qui sont des sources d’instabilités pour le monde entier.
Ces lois sont à l’origine des migrations massives de population dans le monde, pour cause de guerres, ou de famines. Le Printemps arabe à démarrer par l’immolation d’un jeune homme pour des raisons alimentaires, de famine, de manque de perspectives économiques, etc. S’ensuivent des exodes, des migrations, vers les pays qui semblent offrir de meilleures perspectives de vie.
De mon point de vue, l’une des meilleures façons de se prémunir des migrations massives, non sollicitées, serait de règlementer et d’interdire les spéculations sur les matières premières essentielles, et les services de première nécessité. Ceci pour garantir la stabilité et l’ « abordabilité » du prix de ceux-ci.
Car, quand acheter un morceau de pain revient à acheter un bœuf, on est prêts à tout sacrifier pour survivre.
Dans tous les cas, lorsqu’on jette la pierre aux migrants et qu’on les voient comme une menace, on ferait mieux de s’interroger sur nos institutions financières, et les mécanismes financiers qui créent des troubles, dans certaines parties du monde.
Troubles qui nous reviennent par effets boomerang ou papillon. Dans tout cela, les populations, d’où qu’elles viennent, sont les victimes de ce drame. Comme nous l’aurions été, si nous venions de ces endroits.
Par conséquent, il faut exiger des marchés financiers et des autorités des marchés financiers de décider d’un moratoire sur l’arrêt de la spéculation sur les matières premières, et sur les services indispensables, à la vie humaine.
En bourse, je pense qu’il est temps d’investir responsable, et d’investir dans les sociétés et entreprises qui rendent services aux humains, dans toutes leurs diversités, qu’ils vivent dans les pays riches, ou dans les pays pauvres.
A contrario, spéculer sur les matières premières alimentaires et services essentiels à la vie, ne produit pas de valeur pour l’humanité, dans son ensemble. Car, l’effet papillon nous lie tous, et nous récoltons les fruits malsains de nos spéculations amorales.
Et, en effet, la Terre est un système clos et fini. Alors, nous devons tous profiter équitablement de ses ressources, sans spéculer sur celles-ci. Et la qualité de la vie d’un homme ne devrait pas dépendre de la latitude où il est né et vie, surtout à cause de la finance!
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.