Ces gens issus des minorités qui votent extrême droite.
Ces gens issus des minorités qui votent extrême droite. !?
Que ce soit en France, aux États-Unis, ou ailleurs, on a du mal à comprendre les personnes issues des minorités qui donnent leurs votes aux partis d’extrêmes droites.
Car bien souvent ces partis les utilisent comme des faire-valoir pour attirer à eux les votes des minorités.
Et le plus grave, sans doute, c’est les raisonnements qui sous-tendent à de telles décisions. Car intégrer de tels partis est absurde pour une personne issue des minorités, parce ces partis les oppresseraient, sans doute, une fois au pouvoir.
Pour cela, les membres issus des minorités qui donnent leurs votes, de leur temps, leur énergie, et parfois leur argent aux partis d’extrêmes droites et suprémacistes, ne devraient avoir aucun doute quant à l’issue de ce qui leur arriverait, si de tels partis étaient au pouvoir. Il suffit pour cela, de voir du côté de l’histoire passée et présente du monde, pour s’en persuader.
Le problème de ces personnes : c’est qu’une fois qu’elles se croient intégrées et possèdent la nationalité Française, elles font partie des personnes les plus dures envers les autres membres des minorités auxquelles elles appartiennent, et qui n’ont cependant pas encore la nationalité Française ou la nationalité du pays d’adoption.
En gros, elles suivent le schéma suivant : en se disant que si elles ont la nationalité de leur pays d’accueil, les nouveaux arrivants, les nouveaux migrants, ne devraient pas accéder à une telle dimension et avoir les mêmes droits et avantages qu’ eux.
Ce qui est tout à fait stupide, car si on avait agi ainsi à leur égard, ils ne seraient pas, aujourd’hui, dans la position dans laquelle ils sont.
Ce que doivent savoir ces personnes : c’est que les partis d’extrêmes droites changent de nom parfois, leurs sigles, ils changent parfois le visage de leurs leaders, mais les idéologies de bases ne changent pas, la haine et la xénophobie demeurent solidement ancrées dans leur ADN.
En gros un parti fasciste demeurera toujours un parti fasciste. Même en changeant de nom, même en changeant le visage de son leader, même en en édulcorant, adaptant, et en modernisant, son discours.
Et d’ailleurs, il est certainement plus dangereux sous cette forme. Où il acquiert une certaine légitimité, une certaine normalité, en se fondant complètement dans le paysage politique. Et justement, la présence d’individus issus des minorités parmi les membres de ces partis les rendent encore plus « normaux » aux yeux de tous ! Et c’est là qu’il faut être vigilant !
Car, s’intégrer et posséder la nationalité du pays où on réside, ne dois pas faire de nous des moutons. Et surtout, faire de nous, des gens qui rejetons et renions nos origines, notre histoire, notre passé, ainsi que notre identité. Ces gens ne devraient pas opter pour des modes de pensées indignes de leurs origines, de leur histoire, de leur identité.
En accueillant des pensées perverties, des pensées de haines et de divisions.
Au contraire, ils doivent lutter contre le racisme, le fascisme, et l’extrême droite, et son discours fascisant.
Car ce sont des partis qui ont une haine et un rejet intrinsèque envers l’autre et l’étranger. Envers ceux qui sont différents d’eux, culturellement ou physiquement.
Ceux des minorités qui ont rejoint ces partis haineux, devraient lutter pour l’intégration et l’acceptation des étrangers et des migrants, dans un climat apaisé et digne.
Ces personnes devraient se souvenir, ne serait-ce que du temps, où elles se rendaient en préfecture pour avoir un titre de séjour valide, avec les difficultés et le stress énorme que cela représentait. Et se rappeler que c’est loin d’être facile, lorsqu’on ne possède pas la nationalité Française ou du pays de résidence.
Alors, ce n’est pas parce que ces gens peuvent aujourd’hui participer aux élections nationales, qu’ils doivent faire n’importe quoi avec leur voix ! Leurs votes devraient être utiles et progressistes, et prendre en compte leur statut et condition passés d’étrangers résidant en France ou ailleurs.