Quand la Bible s’apparente à de la science-fiction!

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Vision de la gloire de l’Eternel (Ezéchiel 1.1-28)

Partiellement rédigé dans un style autobiographique, le Livre d’Ezéchiel reflète un ministère prophétique exercé en exil, dès 593 av. J.-C. et jusqu’en 571 av. J.-C. Contemporain de Jérémie et issu d’une famille de prêtres, le prophète annonce la chute de Jérusalem (survenue en 587/586 av. J.-C.) mais ouvre aussi des perspectives plus heureuses, notamment celles d’un retour au pays et d’un nouveau temple.

Vision de la gloire de l’Eternel

« La trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, je faisais partie des exilés, près du fleuve Kebar. Le ciel s’est ouvert et j’ai eu des visions divines.
Le cinquième jour du mois – c’était la cinquième année de l’exil du roi Jojakin.
La parole de l’Eternel a été adressée à Ezéchiel, le fils du prêtre Buzi, dans le pays des Babyloniens, près du fleuve Kebar. C’est là que la main de l’Eternel a reposé sur lui.
Alors que je regardais, un vent impétueux est arrivé du nord, ainsi qu’une grande nuée et une gerbe de feu. Tout autour, une lumière rayonnait. Au centre, il y avait comme un éclat étincelant qui sortait du milieu du feu.
Au centre encore, quelque chose ressemblait à quatre êtres vivants. Leur aspect était proche de celui des hommes.
Chacun d’eux avait quatre visages et quatre ailes. Leurs jambes étaient droites, et leurs pieds pareils aux sabots d’un taureau. Ils étincelaient comme du bronze poli.
Ils avaient des mains d’homme sous leurs ailes, sur les quatre côtés. Sur les quatre côtés, il y avait aussi leurs visages et leurs ailes, ceci pour chacun des quatre êtres vivants.
Leurs ailes se touchaient l’une l’autre. Ils se déplaçaient sans dévier, chacun allait droit devant lui.
Un de leurs visages ressemblait à celui des hommes, mais tous les quatre avaient aussi une face de lion à droite, une face de taureau à gauche et une face d’aigle.
Voilà pour leurs visages. Leurs ailes étaient déployées vers le haut. Deux de leurs ailes touchaient celle d’un autre et deux couvraient leur corps.
Chacun allait droit devant lui. Ils allaient là où l’Esprit allait. Ils se déplaçaient, et ils se déplaçaient sans dévier.
Ces êtres vivants ressemblaient, par leur aspect, à des braises incandescentes. C’était pareil à l’aspect de torches enflammées. Un feu circulait entre les êtres vivants. Il jetait de la lumière et il en sortait des éclairs.
Les êtres vivants couraient et revenaient comme la foudre.
Je regardais ces êtres vivants et j’ai vu que sur la terre se trouvait une roue, à côté de chacun des êtres vivants aux quatre visages.
Dans leur aspect et leur structure, les roues avaient un éclat pareil à celui de la chrysolithe, et toutes les quatre étaient pareilles. Leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d’une autre roue.
Dans leurs déplacements, elles pouvaient suivre les quatre directions prises par les êtres vivants, et elles se déplaçaient sans dévier.
La hauteur de leurs jantes était effrayante, et les jantes des quatre roues étaient couvertes d’yeux tout autour.
Les roues suivaient les êtres vivants dans leurs déplacements: quand les êtres vivants s’élevaient au-dessus de la terre, les roues s’élevaient aussi.
Ils allaient là où l’Esprit allait, et les roues s’élevaient simultanément avec eux, car l’esprit des êtres vivants était dans les roues.
Quand ils se déplaçaient, elles se déplaçaient, et quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient; quand ils s’élevaient au-dessus de la terre, les roues s’élevaient simultanément avec eux, car l’esprit des êtres vivants était dans les roues. Au-dessus de la tête des êtres vivants, la voûte céleste ressemblait à l’éclat d’un cristal. C’était impressionnant. Voilà l’étendue qu’il y avait au-dessus de leurs têtes.
Sous la voûte céleste, leurs ailes étaient tendues l’une contre l’autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, ils en avaient chacun deux qui couvraient leur corps.
J’ai entendu le bruit de leurs ailes, quand ils se déplaçaient: pareil au bruit des grandes eaux ou à la voix du Tout-Puissant, c’était un bruit aussi tumultueux que celui d’une armée. Quand ils s’arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
Une voix retentissait au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes, lorsqu’ils s’arrêtaient et laissaient retomber leurs ailes.
Au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose de similaire à une pierre de saphir, qui ressemblait à un trône, et sur cette forme de trône apparaissait quelqu’un dont l’aspect ressemblait à celui d’un homme, tout en haut.
J’ai vu comme un éclat étincelant, comme du feu, qui l’enveloppait tout autour. Depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu’en haut et depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu’en bas, j’ai vu quelque chose de similaire à du feu, une lumière qui rayonnait tout autour.
Cette lumière qui rayonnait tout autour de lui avait le même aspect que l’arc-en-ciel dans les nuages un jour de pluie: c’était un reflet de la gloire de l’Eternel. A cette vue, je suis tombé le visage contre terre, puis j’ai entendu quelqu’un me parler. »

Proposé par JCSR.church